Albon soutient Verstappen : "Il n'a pas besoin de suivre la norme"

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Alexander Albon sur la simulation de course de Max Verstappen
25 juillet à 16:06
  • GPblog.com

Après que Max Verstappen a pris part à une course de simulation la nuit précédant le Grand Prix de Hongrie, il a ensuite été largement critiqué pour cela. L'ancien pilote de Red Bull Racing Alexander Albon pense, d'après son expérience de travail avec Verstappen, que cela ne sera pas un problème pour lui.

Helmut Marko a écrit dans une chronique que le Néerlandais avait pris la décision avec Red Bull de ne plus simuler la veille d'une course. Alexander Albon a lui aussi piloté pour Red Bull Racing. En son temps, il a estimé que le conseiller de Red Bull n'était pas très impliqué dans ce qu'il faisait pendant son temps libre.

Albon soutient son ancien coéquipier Verstappen

Lors d'un événement de presse auquel a assisté GPblog, Albon a parlé de ses expériences avec Verstappen : "Chaque pilote a sa propre technique ou son propre style, sa propre approche de la course. Certains pilotes veulent croquer les données, et d'autres sont plus performants lorsqu'ils sont plus libres d'esprit. Je pense que Max se situe plutôt de ce côté-là. C'est un individu plutôt détendu la plupart du temps. Je me souviens qu'en 2021, lorsqu'ils se battaient pour leur titre, il était encore d'une décontraction impressionnante. Je n'aurais pas été aussi détendu que lui, c'est sûr. Mais oui, je veux dire, ce n'est pas à moi de le dire, mais je pense qu'il est un.... Je ne vois pas vraiment de problème avec ce qu'il fait en coulisses."

Albon ne voit donc aucun problème avec les simulations de course nocturnes du Néerlandais. "Je veux dire, nous nous levons assez tard le dimanche ! C'est assez détendu ! Je ne sais pas, je pense que c'est juste ce que vous êtes. Je pense qu'il est vraiment difficile de dire qu'un pilote devrait faire une chose parce que c'est la norme ou que c'est ce qu'on attend de lui."

En fait, le pilote Williams a appris qu'être un peu plus détendu aide en réalité à la performance. "S'il y a quelque chose que j'ai appris de mon travail dans le sport automobile, c'est qu'au début, quand j'ai rejoint la F1, je voulais tout savoir, j'avais un carnet, j'écrivais tout ce qu'il y avait à savoir, je mémorisais tout. En vieillissant, je me suis rendu compte que plus je me détendais et que je ne me mettais pas trop de pression, plus les résultats venaient naturellement. Il y a donc différentes façons de procéder, je dirais. Je ne sais pas, 3 heures du matin, c'est trop ? Je ne sais pas. Je ne sais pas à quelle heure il se réveille le dimanche", dit Albon.